Il y a une chose qui m’a toujours plus dans les polars, ce sont les titres de romans ou de chapitres. Les auteurs s’appliquent pour donner un titre qui s’apparente à une définition de mots croisés ou à une marque de lessive.
Ils le font pour indiquer ce qui va suivre mais sans le dire explicitement. Le mieux, pour comprendre, est que je vous donne des exemples.
Premier exemple. Le titre de roman qui me vient à l’esprit est « Cinq gars pour Singapour ». Un « OSS 117 » paru aux éditions « Fleuve Noir » dans les années soixante. Celui-là se comprend vite. C’est bien mais il y a mieux.
Deuxième exemple : « D’une bière de goût ». Titre d’un chapitre du roman policier « Rouge sur Blanc » tome 1 dont le sous-titre est « Fabien et le corps évanoui ». Le sous-titre en dit ‘assez mais pas trop’ mais c’est le titre du chapitre que j’aime. Il fait allusion à ce qui se passe dans le chapitre et à ce qui va arriver au héros ! De plus, c’est un excellent jeu de mots. Pour ceux qui ne l’ont pas compris, c’est « faire d’une pierre 2 coups » !
Troisième exemple : « La messe et la miss » page 37 du polar « Le Cas Bruno Spitzmal ». C’est ce qu’on appelle une consonance ; une ressemblance de sons finaux entre deux ou plusieurs mots. De plus, ce titre explique bien ce qui va suivre dans le chapitre… sans trop en dire, évidemment.
Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Si vous avez aimé, écrivez-moi, je vous donnerai d’autres exemples.
Bonnes lectures et ne cessez jamais d’imaginer
Patrick et Victor - Tandem Littéraire PF-VD
Bien ! Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : Atelier d’écritures, avidoxe ; cap. Margenspat ; pf-vd tandem littéraire ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco et VittorioDenim
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